Les droits fonciers des femmes sont pratiquement bafoués au Bangladesh ; les femmes n'ont qu'un accès limité aux terres agricoles et non agricoles. Telle est la réalité, du moins pour la plupart des femmes pauvres et marginalisées. Des goulets d'étranglement, tant du côté de la demande que de l'offre, jouent un rôle dans la non-réalisation des droits fonciers des femmes. Les obstacles liés à la demande comprennent, entre autres, l'analphabétisme et l'ignorance des femmes, ainsi que leur réticence à revendiquer leurs droits fonciers en raison des normes et des attentes sociales. Les contraintes du côté de l'offre comprennent des politiques médiocres, une mauvaise mise en œuvre et un manque de volonté institutionnelle et de mécanismes de gouvernance pour protéger et promouvoir les droits fonciers des femmes.
Dans ce contexte, cette évaluation est commandée pour identifier les lacunes juridiques et politiques concernant l'accès des femmes aux droits fonciers, les normes sociales et les pratiques comportementales au sein des différentes communautés.
Nous sommes très reconnaissants à l'Association pour la réforme agraire et le développement (ALRD) et à Landesa de nous avoir confié la responsabilité d'entreprendre cette importante étude. Notre reconnaissance va à toutes les âmes infatigables de l'ALRD impliquées dans le processus de réalisation de l'étude et de préparation du rapport. Pour avoir facilité l'étude sur le terrain, y compris les dialogues communautaires et les entretiens avec les informateurs clés, nous tenons à exprimer notre gratitude à Shah I Mobin Jinnah, directeur exécutif, Community Development Association (CDA) ; AHM Shamsul Islam Dipu, chef de mission, Speed Trust ; et ANM Fazlul Hadi Sabbir, directeur exécutif, Beneficiaries Friendship Forum (BFF). Nous sommes également reconnaissants à Farjana Akter, animatrice, BFF ; Litush Kubi, coordinateur régional (Dinajpur Sadar-Chirirbondor) et Sohel Rana, responsable des opérations sur le terrain, CDA ; et Saiful Islam, animateur, Speed Trust. Par-dessus tout, nous resterons toujours reconnaissants envers les participants aux dialogues communautaires et les informateurs clés de l'étude sur le terrain, sans le soutien profond desquels la mise en œuvre de l'étude n'aurait pas été possible.
Nos efforts seraient fructueux si les résultats permettaient à toutes les autorités compétentes de se faire une idée précise des droits fonciers des femmes et d'agir en conséquence dans l'intérêt des femmes marginalisées et sans terre du pays.